"Textes de traducteurs"

Jean-Charles Depaule présentera son livre écrit avec Mario Rispoli : Italien du Caire, une biographie (Ed. Parenthèses, MMSH) à la librairie Michèle Ignazi, 17 rue de Jouy, Paris, 4e, mercredi 1er décembre à 19 heures.

A cette occasion on pourra retrouver dans cette librairie les Flots de Paroles de Masbahi B. traduits par Mostafa Kharoufi et Jean-Charles Depaule, présentés par ce dernier ; l'un des premiers titres publiés par contrat maint, en 1999.

Ces retranscriptions, traductions, et analyse, des "chants" d'un reddâd de Fès, se lisent comme un court essai d'"ethnopoétique". "Il ne chantait pas spécialement pour nous, nous a-t-on dit, c'est son habitude." A ce titre, on pourrait aussi rétrospectivement les voir comme le premier "texte de traducteur" de la collection. Les "textes de traducteurs", comme les "textes d'artistes", apparaissent dans la présentation de la collection à côté des traductions proprement dites, comme un des "genres de la maison". Il s'agit là d'attirer l'attention sur des textes, des terrains d'écriture et de recherche situés entre deux langues et tenant de ce point de vue à la fois de l'expérience et de la réflexion. Parmi ces titres, avec des approches et dans des registres très différents les uns des autres, on pourra citer aussi Entêtante étrangeté de Ivan Mignot (traducteur des Œuvres en prose et en vers de Daniil Harms chez Verdier), les différents chapitres de la "grammaire tibétaine" de Bénédicte Vilgrain (trois chapitres parus chez contrat maint depuis 2001) qui a aussi traduit l'essai de Wilhelm von Humboldt Sur le verbe dans les langues américaines, ou encore d'Absence abondante, de Rosmarie Waldrop.

Jean-Charles Depaule est aussi l'auteur de plusieurs livres de poésie dont Comptoir central (Le Bleu du Ciel, 2004) et de nombreuses traductions de poètes arabes.

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