Le jeudi 3 décembre, Pascal Poyet présentera contrat maint aux étudiants de l'Ecole Supérieure d'Art du Havre. Cette rencontre est organisée à l'initiative de Corinne Peuchet, bibliothécaire-documentaliste à l'ESAH, croisée le printemps dernier à Caen, lors d'une présentation de contrat maint au festival La Poésie/Nuit.
Ce sera l'occasion de parler de la réalisation des livres — regarder et lire les textes —, mais aussi de leur diffusion. On décrira les travaux que les huit pages à déplier ont pu susciter ou les projets auxquels elles ont simplement "donné de la vitesse": poésie contemporaine, traduction, textes d'artistes, de philosophie, et autres essais. On se penchera plus particulièrement sur les différentes façons dont les auteurs "prennent" le format et sur ce que transformer un texte en un livre signifie. On évoquera également la "formule d'abonnement" et le "format lettre" (qui se mesure aussi en grammes), ainsi que l'impression et la parution périodique par deux. Autant d'éléments qui font de contrat maint une sorte d'intermedia, pour reprendre le mot de Dick Higgins, entre le livre et la lettre (comme le rappelle également la citation d'Alice au Pays des Merveilles dans l'en-tête de ce blog), entre la lettre et la revue.
Ci-dessus (photo) : Richard Monnier, pour Le Nautile, paru en 2000, a retourné le sens du dépliage.
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Richard Monnier est artiste. Suivez son travail sur son blog : Gravité futilité, des règles qui se dérèglent.
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